LA LUNE: DU DEBUT DU MONDE A NOTRE ERE

Depuis longtemps on reconnait que la Lune exerce une forte influence sur les gens, mais aussi une grande fascination. Cette attirance est certaine et compréhensible. Comment rester stoïque devant sa splendeur en plein mois d''octobre?


Si la mojorité des gens ressentent une attraction envers cet astre silencieuse et mystérieuse sans savoir pourquoi, les particiens de la magie, débutants ou avancés, reconnaissent en elle le principe féminin, la douce et féconde déesse-mère, la dame de la "magie argentée".

Tous les rites païens, du moins la majorité, symbolisent le lien entre l''homme, Gaïa-la Terre-mère elle-même, ainsi que le dieu solaire et la déesse lunaire. Tous ces aspects forment une unité parfaite et les rituels qui en ont découlé ont perduré.

La Lune est d''une importance capitale pour les sorciers et sorcières, les magiciens et magiciennes, car, selon ses phases, elle oriente les aspects de leur magie et lui donne toute sa force.

C''est Plutarque qui écrivait à propos de la Lune: " Les prêtres égyptiens considéraient la Lune comme la mère de l''Univers parce qu''elle inondait d''une lumière qui humidifiait et rendait fertile tout ce qu''elle touchait de ses rayons. La Lune était par conséquent responsable de la génération des êtres vivants et de la fertilité des plantes". Plutarque était en accord avec la pensée des égyptiens, même si à son époque les cultes du du Soleil étaient considérés comme plus importants parce que reliés aux valeurs mâles et actives.

La Haute-Egypte se nommait "Khemennu", ce qui signifie "Terre de la Lune". Dans toutes les cérémonies religieuses de l''époque des pharaons, on donnait une préséance aux rites de la Lune sur tous les autres astres. Le peuple de Babylone était aussi de cet avis, et la Lune tenait le haut du pavé en ce qui concerne les cérémonies rituelles et sacrificielles.

Les peuples de la préhistoire révéraient la Lune plus que le Soleil. La raison était qu''ils croyaient que la "mère de l''Univers" affrait sa lumière dsurant la nuit, période où le besoin s''en fait ressentir de façon aiguë, alors que le Soleil n''éclairait que de jour, sans se soucier de chasser les ténèbres nocturnes, qui étaient pleines de dangers. Cette croyance supposait que la lumière du jour et celle de la nuit étaient de nature différente, croyance d''ailleurs commune à toute l''Antiquité.

On peut aussi souligner que pour les peuples de la préhistoire et de l''Antiquité, la lumière du jour était indépendante du Soleil; elle était une entité comme les ténèbres représentaient une autre entité, celle de la nuit. On n''associait pas l''astre du jour avec la lumière du jour, par contre, on voyait la lumière de la Lune comme une entité qui se battait contre les ténèbres pour assurer que la lumière existe au courant de la nuit.