Max_Lord Rang: Administrateur
Nombre de messages : 673 Localisation : France, Rouen, 76 (Seine-Maritime) Date d'inscription : 11/02/2005
| Sujet: LA LUNE: VIE ET MORT Mar 15 Fév à 0:50 | |
| Pour beaucoup de peuples, la Lune créa le temps de tous les cycles de la fertilité, de la vie.
Ces cycles influent la naissance mais aussi la mort, la croissance mais aussi le déclin. Ce qui explique pourquoi les anciens calendriers étaient basés sur les cycles de lunaison, même de nos jours les cycles lunaires dirigent plusieurs cultures, comme en Inde par exemple. En Indonésie, les prêtresses de la Lune étaient responsbales de trouver la phase lunaire favorable pour chacune des activités humaines. Les anciens dayaks, du Sud-Est asiatique, priaient la Lune pour la guérison des enfants et la fertilité des bestiaux. Ils affirmaient que la Lune était la cause et la gardienne du temps. Chez les Grecs, on la nommait "Démeter", et on considérait les prêtres comme enfants de la Lune. Au Pérou c''était et c''est encore " Mama Quilla", qui marie le Soleil et donne naissance à "Mama Ogllo" (oeuf) et a un fils qui devient le fils du Soleil. Les incas croyaient fermement que leur ligné! e royale descendait de l''union de ces rejetons des dieux.
Oui la Lune était responsable de la vie comme de la mort, elle possédait la triple personnalité de la vierge, de la mère et de la vieille; la trinité de la vie sur Terre, un principe essentiel dans le nombre des courants spirituels.
En Inde, la Lune symbolise la mort sous la forme de "kali" en illustrant la vengeance et la destruction.
Les Vedas, livres sacrés de l''hindouisme, affirment que toutes les âmes retournent à la Lune après la mort pour y être dévorées par des esprits maternels avant de revenir purifiées pour vivre un autre cycle.
Pour les tartares des plaines de Mongolie et d''Asie centrale aux jungles de l''Afrique noire, on croyait fermement que les nuits sans Lune étaient celles où la Déesse cherchait des victimes à dévorer. Ils la surnommaient " Macha Alla" : Reine de la vie et de la Mort.
Les peuples sémites, eux, adoraient la vieille Lune, le dernier croissant, car ils croyaient que celle-ci dévorait les âmes des mortels.
Cette peur se traduisit au Moyen-Age par la crainte de se laisser baigner par les rayons de la Lune qui pouvaient causer la mort, du moins la folie.
Il est important de noter que tous les cultes à la Lune incluent les rites de la naissance et de la mort: il ne s''agit donc pas d''une déité fragile, mais bien d''une déité créatrice et destructrice qui règne sur l''humanité dans toutes ses phases. | |
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